Après s’être interrogé sur l’utilité de son travail, sa valeur et son idéal, vient le temps d’aborder sa reconversion professionnelle.
Après l’article “Reconversion professionnelle : 6 questions”, cette deuxième partie de la série répond aux questions suivantes : Comment réussir sa réorientation professionnelle ? Se faire aider par son employeur ? Prendre en main son avenir ? Comment s’y préparer ? Comment être proactif plutôt que passif ? Acteur plutôt que sujet ?
Sommaire :
- Limites du bilan de compétences
- “Soft skills” et savoir-être
- Les émotions au coeur du processus
- Ces émotions qui nous portent
- Ces émotions qui nous retiennent
- Le coaching pour préparer son avenir
- Proactivité ou passivité
Limites du bilan de compétences
Se repositionner professionnellement passe habituellement par un bilan de compétences. Il permet de se situer dans un contexte socio-économique en mouvement. Ce bilan est nécessaire pour identifier et roder sa communication sur ses compétences. Il éclaire les décisions sur son projet de vie.
Les programmes d’accompagnement à l’insertion professionnelle mettent souvent l’accent sur le besoin d’acquérir de nouvelles connaissances technologiques. Ils ouvrent la porte à des formations techniques. Une formation théorique dépourvue d’opportunités de pratique, rend difficile l’acquisition des compétences avérées et opérationnelles. Elles peuvent enfermer dans un groupe de participants qui sont confrontés aux mêmes besoins. Elles donnent rarement l’opportunité de développer des “Soft Skills” si nécessaires aujourd’hui. Par Soft Skills on entend des compétences douces, davantage comportementales que techniques.
“Soft skills” et savoir-être
Pour ouvrir l’éventail de ses compétences, des stratégies complémentaires sont nécessaires. Les acquis professionnels ne se limitent pas aux compétences purement techniques. Les compétences non-techniques, les “Soft Skills”, se révèlent être aujourd’hui de plus en plus nécessaires. Dans un pays comme la Suisse avec des salaires – et des coûts – élevés en comparaison avec ses voisins, l’innovation et l’intelligence collective sont alors un avantage concurrentiel déterminant pour les entreprises. Contribuer à la création de valeur demande aux employés de développer leurs capacités collaboratives. Le sens de l’écoute, la capacité de prise en compte des idées des collègues, y contribuer, l’agilité, le savoir-être sont des “Soft Skills” qui deviennent incontournables dans l’entreprise.
Dans ce contexte, un coaching personnalisé qui accompagne la découverte de ses talents et des moyens de les développer, est une piste peu coûteuse. Elle peut s’avérer plus efficace que de longues formations académiques.
connaître ses talents, développer son potentiel, savoir utiliser ses émotions… voilà quelques dimensions d’un coaching systémique utile pour préparer son avenir, qu’il soit au sein d’une entreprise ou en préparation d’une réorientation.
Les émotions au coeur du processus
La gestion des émotions est un élément essentiel qui détermine les relations interpersonnelles dans le processus collaboratif. Elle implique une utile remise en question de soi dans un processus continu d’amélioration.
Dans le contexte de la reconversion professionnelle, le sujet est abordé en identifiant les motivations profondes, parfois multiples. Ces émotions que nous ressentons doivent être exploitées pour développer son potentiel (« intelligence émotionnelle« ) ou sa santé psychique (« santé émotionnelle« ).
Ces émotions qui nous portent
Lorsque la décision a été prise d’engager un processus de coaching, il arrive que le coaché, convaincu de la pertinence de ses objectifs, attende du coach des solutions miracles. Elles n’existent pas. Ce sont quelques fois vers des objectifs différents et inattendus qu’il convient de s’orienter pour traiter le mal-être au travail.
Ainsi, après une, deux ou trois séances, on peut découvrir que son désir de changer de métier provient des relations interpersonnelles avec ses collègues, la hiérarchie, voire même avec des partenaires externes ou des sous-traitants. C’est plus simple à traiter qu’un changement radical d’orientation professionnelle.
Le désir de changement peut également être la conséquence d’un environnement et d’une culture d’entreprise inadéquate. Dans ce cas, une recherche d’emploi dans une autre entreprise alignée avec ses valeurs pourrait simplement convenir.
Dans ces cas là, se faire accompagner pour scruter ses émotions au travail permet de trouver des solutions pertinentes.
Ces émotions qui nous retiennent
Nous pouvons aussi provoquer des angoisses inutiles. Elles sont un frein à nos ambitions. Comment vais-je financer mes nouvelles études? Mes proches me soutiendront t-ils? Quels sont mes filets de sécurité? Se poser ces questions et les partager, c’est en partie les traiter.
Avec une mise en perspective et un accompagnement, la solution trouvée est souvent plus simple qu’il n’y paraît. Avec un soulagement à la clé.
Le coaching pour préparer son avenir
Dans certains cas, le suivi en coaching amène le coaché à prendre conscience du décalage entre son objectif exprimé et son objectif réel. Il peut exister une différence entre l’expression de la cible avérée et la cible exprimée. L’évolution de la cible est inhérente au coaching.
L’un des bénéfices du coaching c’est de permettre au coaché de développer ses propres solutions. C’est la garantie d’efficacité de ce processus qui s’inscrit dans la durée. Le nombre de séances nécessaires varie donc selon les objectifs. Entreprendre un processus de coaching en cours d’emploi permet de réduire la pression de l’urgence des résultats et les contraintes financières.
Contrairement à une psychothérapie, durant laquelle on s’attache beaucoup à comprendre le passé, le coaching lui, est résolument tourné vers l’avenir. Ce qui compte c’est de fixer et réaliser des objectifs à partir de la situation actuelle.
Proactivité ou passivité
En période d’incertitude, comme celle d’une transition entre deux emplois, il est important de rester en mouvement. Il arrive qu’au lieu de profiter pleinement du temps à disposition, la peur du lendemain bloque la capacité à être proactif. Elle crée une situation d’attente d’un tiers ou d’un événement extérieur qui viendrait résoudre instantanément la situation. C’est une position peu rationnelle.
Pour en sortir, il est conseillé de faire appel à un coach qui va lancer la mise en mouvement. Il va contribuer à créer une dynamique. Il va permettre de tirer parti de cette période intermédiaire. Un miroir exigeant qui aide à trouver sa propre voie.
Notre dossier : Reconversion professionnelle
https://welcome-suisse.ch/2020/12/reconversion-professionnelle-questions-17334.html
Les questions de notre premier article vous ont convaincu ? Vous souhaitez vous engager dans une reconversion professionnelle ?
Pour répondre à ces questions, nous venons de publier la deuxième partie de notre article sur la reconversion professionnelle.
Bonne lecture !