De plus, les entreprises sont désormais en droit d’exiger un certificat COVID à leurs employés. Ces nouvelles exigences risquent encore de s’accentuer ces prochaines semaines.
Pour obtenir le précieux sésame, trois méthodes sont disponibles : la vaccination, la guérison et les tests négatifs. La validité du certificat COVID est alors respectivement d’une année, 180 jours, 72 heures pour un test antigénique et 48 heures pour un PCR.
En plus d’avoir une durée de validité très courte les tests vont bientôt devenir payants. Aucun doute, la stratégie nationale s’oriente clairement vers le « tous vaccinés ».
Mise à jour du 23 avril 2021 :
Des autotests gratuits dans les pharmacies suisses
Le 12 mars 2021, le Conseil fédéral a autorisé l’utilisation d’autotests antigéniques de dépistage du Covid-19. Depuis le 7 avril, les pharmacies suisses sont habilitées à fournir 5 autotests par personne et par mois. Ces autotests Covid sont distribués sous forme de kits contenant tout le matériel nécessaire pour effectuer le test chez soi. L’autotest antigénique Covid est fait en 15 minutes, sans l’intervention d’un professionnel de santé.
Des autotests Covid gratuits pour qui ?
Les frontaliers assurés en LAMal et les résidents suisses peuvent donc, sur présentation de leur carte d’assurance maladie LAMal, bénéficier gratuitement de ces tests. Faites attention à bien respecter l’intervalle de 30 jours entre deux demandes de kit. Si vous demandez plus d’un kit d’autotests par mois, l’excédent vous sera facturé ultérieurement par votre caisse d’assurance maladie. Nous ne connaissons pas encore les prix unitaires de ces autotests.
Vous pouvez également retirer des kits d’autotests Covid pour vos proches. Il vous faut alors présenter leurs cartes d’assurance maladie LAMal.
Pourquoi des autotests ?
Ces autotests antigéniques ont pour but de freiner l’épidémie dans les foyers familiaux et dans la sphère privée. Ils sont donc destinés aux personnes sans symptômes qui souhaitent se réunir en famille ou inviter des amis. Ces auto tests sont cependant moins fiables que les tests rapides réalisés en pharmacie et que les tests PCR analysés en laboratoire.
En cas de résultat négatif, il est donc recommandé de maintenir les gestes barrières usuels. En cas de résultat positif, il est recommandé de confirmer ou d’infirmer celui-ci par un test PCR.
Mise à jour du 25 mars 2021 :
En Suisse, les tests gratuits ont du succès
En Suisse, depuis que les tests rapides antigéniques sont pris en charge par la Confédération, le nombre de tests quotidien effectués augmente considérablement. En effet, le test rapide est gratuit pour le particulier. A Genève, il a au moins doublé dans certains centres de dépistage.
A l’approche des vacances de Pâques, les pharmaciens reçoivent tous les jours des patients avec symptômes ou sans symptômes. Parfois ces derniers veulent seulement se rassurer ou bien prendre leurs précautions avant de voir d’autres personnes. Le test permet également sortir de quarantaine après 7 jours. Attention, pour voyager, c’est le test PCR qui est requis.
A Genève, il est notamment possible de faire le test rapide aux Hôpitaux universitaires, dans plusieurs pharmacies dont la pharmacie Pharma24, dans des lieux éphémères comme m3-test (voir la photo jointe sous la mise à jour du 18 mars 2021) ainsi que dans des cliniques privées. Dans le canton de Vaud, seules 50 pharmacies sur les 200 existantes sont autorisées à tester la population. Cela implique en effet un réaménagement des locaux. A Lausanne, le test rapide peut aussi être réalisé à la pharmacie Metro Ouchy ou à Unisanté Flon. A Bâle, vous pouvez vous faire tester à l’hôpital universitaire (Universitätsspital).
En France, les autotests toujours en attente
En France, le gouvernement avait indiqué le 14 mars la mise à disposition d' »autotests » Covid-19 dans les jours qui viennent. Ceux-ci devaient être en disponibles en pharmacie et les supermarchés. Cependant, l’exécutif a récemment fait marche arrière : en plus d’être retardés de plusieurs semaines, les autotests ne seront en pas en vente libre dans les rayons des supermarchés comme c’est le cas dans plusieurs pays européens.
Les raisons de ce choix sont multiples : « difficulté » à utiliser soi-même le test, problème de fiabilité (risque d’être faux négatif), ou encore le risque de pas prévenir ses contacts en cas de résultat positif. A cela s’ajoute la loi française sur le monopole pharmaceutique.
Les autotests seront pris en charge par la Sécurité sociale ou coûteront moins de 10 euros l’unité pour les personnes n’ayant pas la carte vitale.
Mise à jour du 18 mars 2021 :
Tests Covid en Suisse
Tests rapides gratuits en Suisse
En Suisse, la Confédération lance une opération de dépistage massif afin de détecter le plus rapidement les cas d’infection au coronavirus. Pour cela, les tests rapides sont rendus gratuits depuis le 15 mars 2021, que vous ayez des symptômes ou non.
Des campagnes de dépistage seront menés dans les établissements scolaires et les entreprises.
Où faire le test antigénique ?
Pour se faire tester, il suffit de se rendre en pharmacie ou dans un centre de tests.
Le test antigénique rapide, c’est quoi ?
Comme le test PCR, le test rapide antagonique est effectué par un frottis dans le nez au moyen d’un coton tige. Le résultat est délivré en moins de 30 minutes.
Ainsi, en raison sa moins grande fiabilité, il peut vous être demandé de réaliser un test PCR notamment pour confirmer un résultat positif.
Test antigénique : quand le faire ?
La présence de symptômes du Covid-19 n’est pas une condition pour pouvoir bénéficier d’un test antigénique gratuit. Celui-ci peut répondre à des doutes sur son état de santé ou être utilisé pour se rendre dans un lieu fréquenté par des personnes vulnérables : établissement médico-social (EMS), hôpital etc.
Attention, pour voyager, c’est le test PCR qui est requis. Pour un tel motif, il demeure entièrement à la charge du patient. Son coût s’élève à environ 100-180 CHF. Il est gratuit en cas de symptômes, si vous avez été en contact avec une personne infectée, ou si les autorités vous demandent de le faire.
Futurs autotests antigéniques à domicile ?
En plus d’être gratuits, l’usage des tests antagonique pourrait être accessible à tous. Il devrait être possible de réaliser des auto-prélèvements et obtenir le résultat chez soi. Cette idée a été approuvé par le Conseil fédéral le 12 mars. Cependant, ces autotests doivent encore être mis au point puis passer la phase d’examen. Ce n’est qu’après qu’ils pourront être donnés gratuitement en pharmacie avec une limite fixée à 5 tests par personne sur 30 jours.
Tests Covid en France
En France, les autotests ont déjà été validés par la Haute Autorité de santé (HAS). Ils devraient être disponibles en pharmacie ces prochains jours pour les personnes de plus de 15 ans, même asymptomatiques. S’il est effectué pour une rencontre dans la sphère privée, il doit idéalement être réalisé le jour même ou à défaut, la veille.
Tests Covid en régions frontalières
La potentielle arrivée de ces autotests en Suisse atténuera sûrement le flux de Suisses qui vont se faire tester en France. Le phénomène est répandu notamment du côté de Genève.
En effet, en France, si vous ne disposez pas de la carte vitale, le test coûte 70 euros, contre environ 100 à 180 francs en Suisse lorsqu’il est effectué pour un voyage. Il est totalement gratuit pour les personnes avec la carte vitale, même lorsqu’il est réalisé sans présence de symptômes ou pour un voyage.
Mise à jour du 2 février 2021 :
Extension du test PCR à tous les transports vers la France
L’obligation de présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures pour les voyageurs européens par avion et bateau (hors CGN) qui entrent en France est en vigueur depuis le 18 janvier 2021 (24 janvier pour les Européens).
Le gouvernement a décidé d’étendre cette règle à partir du 31 janvier aux personnes utilisant les transports terrestres afin de dissuader le franchissement des frontières pour des raisons non essentielles.
Cela devrait théoriquement concerner les voyageurs par voiture, bus et train… ou encore via les bateaux de la CGN. La déclaration du Premier ministre manquait cependant de précisions à ce sujet, notamment en matière de contrôles pour les automobilistes.
Les frontaliers préservés, sous réserve de documents à présenter
Les frontaliers qui se rendent au travail ou encore les routiers n’ont cependant pas à subir une telle contrainte.
De la même manière, les enfants de moins de 11 ans sont exemptés du test.
A en croire le Premier ministre français, Jean Castex, il n’est plus possible de traverser la frontière entre la Suisse et la France sans test PCR à la main pour aller faire ses courses ou bien aller voir des amis.
Les dérogations possibles ainsi que les documents à présenter à la frontière sont détaillés dans notre article Coronavirus-Aller travailler en Suisse.
Attention, selon le journal d’Alsace des contrôles auraient déjà eu lieu du côté de Strasbourg !
Où faire le test Covid, en Suisse, en France ?
En Suisse, il est possible de se faire tester dans certains cabinets médicaux, les centres de dépistage, les hôpitaux et même les pharmacies. Rendez-vous directement sur le site internet de votre canton pour savoir quelles options s’offrent à vous.
En France, le test peut se réaliser en laboratoire, chez le médecin ou en pharmacie.
En général, la prise de rendez-vous se fait en ligne.
Quel test Covid, en Suisse, en France ?
En Suisse comme en France, il existe différents types de dépistage du coronavirus :
- Test virologique par PCR. Il est réalisé par frottis nasopharyngé (dans le nez) ou pharyngé (dans la bouche). Cette méthode demeure à ce jour la plus fiable donc recommandée. Le résultat est généralement transmis dans les 24 heures à 48 heures. C’est ce qui est à présenter lors des contrôles au passage des frontières.
- Test rapide antigénique. Il est effectué à l’aide d’un frottis nasopharyngé. Le résultat est délivré en 30 minutes. En cas de résultat positif, il doit parfois être confirmé par test PCR en raison de sa moins grande fiabilité. D’autres tests rapides commencent à faire leur apparition sur le marché. Cependant, leur fiabilité doit encore être testée afin qu’ils puissent être introduits.
- Test sérologique (par prélèvement sanguin). Il permet de savoir si l’on a déjà été infecté par le Covid dans le passé mais ne permet pas de savoir si l’on est encore porteuse du virus. En Suisse, ces tests ne sont cependant pas recommandés par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et effectués dans de rares occasions. En effet, ils peuvent donner un résultat positif alors que la personne n’a pas développé d’anticorps, ce qui peut provoquer un faux sentiment de sécurité.
En Suisse comme en France, les tests rapides antigéniques et les tests sérologiques sont disponibles dans certaines pharmacie et possibles chez votre médecin généraliste.
Combien coûte le test Covid en Suisse, en France ?
En Suisse, les tests sont gratuits pour les personnes qui présentent des symptômes. Si vous vous trouvez dans cette situation, il est conseillé de faire l’autoévaluation en ligne « Coronacheck » qui vous recommandera ou non de vous rendre dans un centre de dépistage.
Le dépistage est également pris en charge par la Confédération lorsque vous avez été en contact avec une personne infectée ou qu’un service cantonal ou un médecin vous en donne l’ordre. De plus, il est gratuit lorsqu’il est requis pour pouvoir se rendre dans un lieu fréquenté par des populations vulnérables tels qu’un Etablissement médico-social ou un hôpital.
Attention, lorsque le test PCR est effectué pour un voyage à l’étranger ou demandé par l’employeur, le coût est entièrement à la charge du patient. Il varie entre 100 francs et 180 francs.
En France, le test Covid est totalement gratuit sans conditions sur seule présentation de la carte vitale. Cependant les personnes présentant des symptômes, les cas contacts et les soignants sont prioritaires dans les laboratoires. Les tests sérologiques coûtent entre 15 et 25 euros sans ordonnance.
Mise à jour du 27 janvier 2021 :
Tests et quarantaines en Suisse
En Suisse, afin de lutter contre l’importation du virus, le Conseil fédéral a pris, mercredi 27 janvier 2021, de nouvelles mesures en matière de déplacements internationaux. Celles-ci concernent notamment les tests et les quarantaines.
Ces nouvelles obligations pour pouvoir accéder au territoire suisse depuis l’étranger devraient entrer en vigueur le 8 février 2021. Elles sont différenciées selon que l’on provienne d’un pays à “haut risque d’infection” ou non.
Les autorités suisses classent un pays comme étant à “haut risque” si le taux d’incidence y est supérieur à celui de la Suisse (60 infections pour 100 000 habitants) sur les 14 derniers jours. D’autres pays ont été ajoutés à la liste en dépit de l’incidence comme le Royaume-Uni où les variantes contagieuses du virus sont présentes.
Tests PCR et quarantaines pour les voyageurs vers la Suisse
Dès le 8 février 2021 – Personnes en provenance d’un “pays à haut risque d’infection” :
- Obligation de présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures.
- Obligation d’enregistrer ses coordonnées via un formulaire en ligne.
- L’obligation d’une quarantaine de 10 jours demeure toujours, même avec un test négatif. Il sera cependant possible de la lever au bout de 7 jours avec un test PCR négatif.
Dès le 8 février 2021 – Personnes en provenance des autres pays :
- Enregistrement obligatoire des données de contact pour les passagers par bus, avion et train. Les automobilistes sont exemptés.
- Pour toutes les arrivées en Suisse par avion, il deviendra obligatoire de présenter un test PCR négatif vieux de 72 heures. Des contrôles aléatoires pourront être menés pour les autres moyens d’accès.
Tests PCR et quarantaines pour les voyageurs vers la France
Pour l’heure, la France n’est pas sur la liste des pays « à risque » de la Suisse.
En France, l’obligation de présenter un test PCR négatif à l’entrée du territoire concerne tous les passagers voyageant par avion ou bateau, quelle que soit leur provenance. A noter que les personnes empruntant les bateaux de la CGN ne doivent pas se munir d’un test PCR pour se rendre en France. Si vous venez d’un pays extérieur à l’Union européenne, vous devez vous mettre en quarantaine pendant 7 jours.
Mise à jour du 25 janvier 2021 :
En Suisse, les pressions augmentent de toutes parts sur le gouvernement dans le domaine de la gestion de la crise sanitaire.
Afin de combattre l’importation du virus, les 6 partis partis de droite et de gauche s’unissent pour demander des mesures plus drastiques en matière de déplacements transfrontaliers. Leurs patrons respectifs ont envoyé un courrier au Conseil Fédéral demandant à ce que toutes les entrées en Suisse soient soumises à une vérification de tests PCR négatifs vieux de 48 heures. Les résidents suisses qui reviennent de l’étranger devraient eux faire une quarantaine “light” d’au minimum 5 jours avec le droit de « prendre l’air ».
Les frontaliers pourraient quant à eux se munir d’une simple autodéclaration pour passer la frontière. Des tests seraient effectués en entreprise à intervalle régulier.
Les personnes voyageant par avion, train ou voiture seraient concernées par les tests. En France, ils sont sont rendus obligatoires pour les seuls transports aériens et maritimes afin de pouvoir accéder au territoire. Cela à la fois pour les voyageurs en provenance d’un pays européen et non européen.
Mise à jour du 22 janvier 2021 :
En France, en raison de la dégradation de la situation sanitaire, le gouvernement a durci les conditions pour pouvoir accéder au territoire national. Tant les citoyens en provenance d’un pays extérieur à l’Union européenne que ceux venant d’un pays européen sont concernés par ces nouvelles règles.
Ces nouvelles contraintes ont pour objectif de limiter les déplacements considérés comme « non essentiels » afin de ralentir l’épidémie de coronavirus et ainsi empêcher la saturation des services de réanimation dans les hôpitaux. La menace de la nouvelle souche britannique du virus en pleine début de la campagne de vaccination a également motivé ces décisions.
Rentrer en France depuis un pays hors UE
Tous les passagers en provenance d’un pays extérieur à l’Union européenne se voient dans l’obligation de fournir un test PCR négatif pour le Covid19 à leur arrivée en France depuis le 18 janvier 2021. Celui-ci doit avoir été effectué 72 heures avant le jour du départ.
De plus, ces personnes doivent se munir d’une attestation justifiant une « absence de symptômes d’infection au Covid-19 et d’absence de contact avec un cas confirmé de Covid-19, ainsi que d’engagement « sur l’honneur à s’isoler durant 7 jours ainsi qu’à refaire un test de dépistage à l’issue de cette période ». Une quarantaine de 7 jours est en effet désormais obligatoire.
Cette « attestation de déplacement vers la France métropolitaine depuis un pays n’appartenant pas à l’espace européen » est disponible depuis le site du Ministère de l’Intérieur.
Tests Covid et voyages depuis pays hors UE : exceptions
Les enfants de moins de 11 ans ne sont pas concernés par le test. Cependant, une attestation à leur nom remplie par l’accompagnateur est exigée.
De même, la possession d’un test négatif n’est pas requise pour les personnes en provenance de certains pays dans lesquels le virus circule peu. Il s’agit de l’Australie, la Corée du Sud, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, Singapour et la Thaïlande. Cette liste est susceptible d’évoluer rapidement.
Quel risque en cas de fraude ?
Le non-respect de l’isolement peut coûter cher. L’amende s’élève à 135 € pour une première infraction jusqu’à 3 750 € en cas de non-respect répété.
Rentrer en France depuis un pays européen
Confronté à un nombre de contaminations par le Covid19 toujours élevé sur le territoire français, le Président Emmanuel Macron a décidé le 22 janvier 2021 d’étendre cette mesure aux autres pays européens. En d’autres termes, à partir de dimanche 24 janvier à minuit, tout Européen désirant se rendre en France doit fournir un test PCR négatif. L’Italie, la Belgique, l’Espagne ou encore l’Allemagne appliquent déjà cette mesure.
Tests Covid et voyages depuis l’Europe : exceptions
Les catégories de personnes exemptées des tests Covid avant le départ sont :
- Les personnes voyageant pour des raisons « essentielles »
- Les personnes utilisant un moyen de transport terrestre comme la voiture ou le train. Les voyageurs par avion ou par bateau ne peuvent y échapper. Ce point est encore en discussion et devrait être clarifié dans le décret d’application de la mesure attendu samedi 23 janvier.
- Les personnes qui ont à leur disposition une « dispense de test PCR » délivré par une ambassade ou un consulat. Cela est possible en cas de voyage impérieux et pour les personnes ne pouvant effectuer un test dans le pays de départ.
A noter que pour les personnes en provenance d’un pays européen, l’attestation de déplacement vers la France métropolitaine n’est pas requise, sauf pour les voyages depuis le Royaume-Uni. De même, elles ne sont pas concernées par la quarantaine de 7 jours à l’arrivée. En revanche, rien n’exclut l’entrée en vigueur de cette mesure dans le futur si la situation devenait incontrôlable.
Les frontaliers préservés
Les frontaliers font aussi partie du public dispensé d’un test négatif pour se rendre en France.
Ainsi, vous habitez en France et travaillez en Suisse, vous pouvez vous rendre à votre travail comme d’habitude.
De la même manière, un citoyen suisse qui souhaite aller faire ses courses en France en voiture peut théoriquement traverser la frontière sans test négatif sous la main. Néanmoins, les autorités recommandent fortement de s’abstenir de tout déplacement entre pays jugé non nécessaire. Les contraintes pourraient être renforcées dans les prochaines semaines en fonction des circonstances sanitaire.
Mise à jour du 8 novembre 2020 :
Je pense avoir le Covid, que faire ?
En cas de doutes sur son état de santé, il est conseillé d’effectuer l’auto-évaluation en ligne “CoronaCheck” ou « CoronaRisk » (selon les cantons). L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) propose aussi son portail d’autoévaluation ofsp-coronavirus.ch/check. Selon les informations que vous lui aurez indiquées, elle vous recommandera ou non de vous faire tester. Cet outil allège incontestablement le travail des médecins puisqu’en cas de suspicion d’atteinte par le Covid, il permet d’éviter des consultations et des téléconsultations médicales.
En cette période de deuxième vague de contaminations, les centres de dépistage sont débordés. Il faut parfois attendre plusieurs jours avant d’avoir un rendez-vous. Néanmoins, en comparaison avec la première vague du printemps, l’attente a maintenant plus de chances de porter ses fruits. Le nombre de tests n’est plus contingenté comme il l’était au printemps. Comme il est décrit dans la deuxième partie de l’article, il arrivait que l’on soit renvoyé chez soi sans être testé.
Où faire le test Covid en Suisse ?
En Suisse, il est possible de se faire tester en cabinet médical, à l’hôpital ou dans des centres de test spécialisés. Cela dépend des cantons.
A Bâle, l’Hôpital Universitaire de Bâle (unispital-basel) ou encore le laboratoire Synlab réalisent des tests Covid. Les applications CoronaCheck ou CoronaRisk ne sont pas en lien avec l’hôpital de Bâle. Il convient donc de se rendre sur place.
A Lausanne centre, il est notamment possible de se faire tester à Unisanté Flon, au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) (Site de l’Hôpital de l’enfance), au Centre Médical de la Source, à la Clinique Cécile, à SYNLAB Suisse SA Entrebois.
A Genève, les tests peuvent notamment être réalisés aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), à l’Hôpital de la Tour à Meyrin, à la Clinique de Carouge, au Centre médical Qorpus-Hirslanden aux Eaux-Vives et à la Clinique des Grangettes à Chêne-Bougeries.
A Neuchâtel, l’institution NOMAD (Neuchâtel Organise le Maintien à Domicile) dépiste la population à travers ses cinq centres de dépistage.
La plupart de ces centres de test requièrent une prise de rendez-vous par leur site web. Si vous utilisez les applications CoronaCheck ou CoronaRisk et que l’application conseille de faire le test, elle vous proposera de prendre rendez-vous directement depuis le site.
Combien coûte le test Covid en Suisse ?
Le test par PCR (au moyen d’un coton tige inséré dans le nez) coûte 82 francs (sans compter le prix supplémentaire pour le matériel, le prélèvement de l’échantillon et la transmission des résultats). A l’hôpital Universitaire de Bâle, il est facturé 169 francs. Depuis le 24 juin, il est remboursé par la Confédération si vous disposez d’une ordonnance médicale, que vous avez des symptômes, ou que l’évaluation en ligne le prescrit. Dans ces cas, vous ne participez pas aux frais, la franchise et la quote-part de votre assurance obligatoire n’est pas ponctionnée.
Pour pouvoir effectuer un test gratuit, les critères de l’OFSP définis le 18 septembre 2020 sont les suivants :
- Symptômes d’affection aigüe des voies respiratoires (p.ex. toux, maux de gorge, difficultés respiratoires, douleurs thoraciques) et / ou
- Fièvre sans autre étiologie (origine de maladie) et / ou
- Apparition soudaine d’une anosmie (perte de l’odorat) et / ou d’une agueusie (perte goût) et / ou
- Etat confusionnel aigu ou dégradation de l’état général chez une personne âgée sans autre maladie.
Si vous souhaitez faire un test pour des raisons administratives (comme lors du retour d’un séjour de vacances pour obtenir un certificat de séjour de vacances), pour des raisons professionnelles (prise de poste), pour vous rassurer, les frais sont à votre charge.
Si la demande vient de votre employeur, c’est à lui de vous rembourser.
Test Covid, quelle attente des résultats en Suisse?
Le temps d’attente des résultats varie entre 24h et 72h selon les cantons. En moyenne, il est de 24h. En attendant, il faut s’isoler pour éviter de transmettre le virus à d’autres personnes et suivre les recommandations officielles.
D’ici à mi-novembre, les tests rapides antigéniques qui peuvent détecter l’infection au Covid en moins de 30 minutes seront disponibles en Suisse en pharmacie et dans les cabinets médicaux. Ils seront gratuits. En France, ils sont déjà disponibles en pharmacie.
Où faire le test Covid en France ?
En France, en dehors des patients hospitalisés, il est possible pour une personne qui présente des symptômes et qui a une ordonnance de se rendre dans un laboratoire en ville. Sans symptômes et sans ordonnance, elle n’est pas prioritaire. Les personnes ayant été en contact avec un cas positif sont aussi en mesure de se faire tester de façon prioritaire sur ordonnance ou sur présentation du SMS reçu de l’Assurance Maladie confirmant le statut de “cas contact à risque”. Dans tous les cas, il faut toujours appeler le laboratoire avant de s’y rendre. Il y a aussi possibilité de se faire tester à domicile si le médecin le juge nécessaire.
Combien coûte le test Covid, en France ?
Les tests par PCR, d’un coût original de 54 euros, sont totalement gratuits (car pris en charge par la Sécurité sociale). Ils peuvent être réalisés sans conditions ou ordonnance depuis le 25 juillet. Il suffit seulement de présenter sa carte vitale.
Test Covid, quelle attente des résultats en France ?
Les résultats sont normalement restitués dans les 24h, 48h. En septembre, en raison d’un recours massif aux tests dans les laboratoires, les délais d’envoi des résultats se sont allongés à 3 semaines, provoquant ainsi la polémique.
Où le frontalier va t-il faire son test Covid ?
- S’il va travailler en Suisse et qu’il est affilié à la LAMal frontalier, il a le choix de se faire tester en Suisse ou en France
- S’il est en télétravail en France, il ira se faire tester en France. Cela d’autant plus s’il ne dispose pas de justificatif de déplacement professionnel français pour se rendre en Suisse
- S’il va travailler en Suisse mais qu’il est assuré à la Couverture Maladie Universelle (CMU) en France, il ira faire son test en France.
Faire son test Covid, ce qui a changé
Nous avons conservé ci-dessous le témoignage de Kristina qui avait été se faire tester aux HUG de Genève en mars, au tout début de la pandémie. Rappeler le parcours du combattant de la première vague de pandémie illustre les changements de modalités et de protocoles de test.
Ce témoignage de Kristina illustre aussi le saut vers la médecine du futur qui s’est opéré entre les deux vagues Covid. Lors de la première vague, c’est la téléconsultation médicale qui a commencé à être utilisée. Pour la deuxième vague, on est passé à l’autoévaluation en ligne par CoronaCheck ou CoronaRisk! Cette évolution s’appuie sur la responsabilisation du patient. On peut prévoir qu’elle va progressivement s’appliquer à d’autres pathologies.
Néanmoins, l’innovation a encore du chemin à parcourir contre la pandémie. C’est ce qu’illustrent les difficultés des applications mobiles de traçage « StopCovid » en France et en Suisse.
Les tests sont là pour durer
Les dispositifs de tests et leurs locaux sont là pour durer. C’est ce que l’on peut retenir lorsque l’on compare les locaux de tests utilisés lors de la première vague aux HUG de Genève.
Au printemps 2020, le local était une tente gonflable.
Début novembre 2020, la tente gonflable a été remplacée par des blocs empilables « en dur ». Une semaine après, c’est un premier étage qui s’ajoute au Rez de Chaussée.
Version de mars 2020 (article de Kristina) :
La semaine dernière j’ai eu des symptômes grippaux. J’ai craint d’être infectée par le COVID-19.
Je partage ici avec vous mon expérience sur le test de dépistage du coronavirus, que faire? comment? le premier refus de test, l’attente des résultats, l’après…
C‘est un sujet d’actualité qui devrait en rassurer plus d’un. Voici comment cela se passe…
Sommaire :
Quels sont mes symptômes ?
Au début de la première semaine de confinement il était important de bien faire ses provisions. Je suis donc allée au supermarché d’à côté pour renouveler mon stock de produits alimentaires.
Les mesures de précautions y étaient bien prises : nombre de personnes dans le supermarché en même temps limité, désinfection des caisses après le passage de chaque client… Depuis, ces mesures se sont bien améliorées, mais elles étaient déjà rassurantes. Le comportement de certains clients était moins rassurant…
J’avais presque terminé mes courses quand je croise un client sans masque qui tousse fort tout près de moi. Je file à la caisse et rentre à la maison. Le lendemain, au réveil, j’ai mal à la tête, je tousse, je panique à l’idée d’avoir été infectée et je me sens même en détresse respiratoire. Je décide alors d’aller faire le test COVID-19 .
Où faire le test de dépistage coronavirus?
Je demande à mon entourage: où peut-on se faire dépister pour le COVID-19 à Genève? mon patron m’indique qu’il faut aller à l’hôpital universitaire de Genève (HUG). J’arrive aux HUG et je vois une grande tente gonflable à gauche de l’entrée de l’hôpital, en face du parking Lombard. Elle a été mise en place pour les dépistages du coronavirus.
J’arrive à une première queue devant la tente où les personnes masquées côtoient les personnes non masquées. Puis, après le premier filtrage par un vigile, je dois choisir entre deux files. Une file « toux ou fièvre » et une file « toux et fièvre« .
Les étapes du test Covid
Entre les files « toux et fièvre » ou « toux ou fièvre« , je choisis “toux ou fièvre”. C’est la file juste avant le début de la prise en charge. Le sol est délimité par des marques pour s’assurer que chaque patient soit à 1 mètre de distance au minimum dans la file. Je note que la moitié des patients qui attendent ont plus de 60 ans.
Au bout de la file j’arrive devant un premier arrêt : une infirmière me demande de me désinfecter les mains avec un produit hydroalcoolique mis à disposition et me donne un masque de protection respiratoire (du type masque chirurgical et non FFP2). Puis elle me demande mes symptômes et me donne une feuille administrative à remplir avec un stylo (matériel désinfecté après chaque utilisation). Dans cette fiche de renseignements, je dois décrire mes douleurs, mes symptômes, mon historique médical, des précisions sur d’éventuelles insuffisances respiratoires chroniques. La feuille remplie, il ne me reste plus qu’à patienter dans la file.
Puis, j’arrive devant un deuxième arrêt : une infirmière récupère ma feuille et prend ma température. Elle me dirige alors vers un de ses collègues assis derrière un bureau d’appoint. J’y suis presque, je vais enfin pouvoir voir le médecin. Le test est donc possible pour les résidents suisses comme pour les frontaliers! À l’arrière de la tente gonflable, des « box » sont aménagés pour les consultations des patients avec les médecins.
Diagnostic coronavirus : pour qui?
Je présente mes symptômes au médecin. Il m’indique que ma fièvre n’est pas assez importante pour que je sois éligible au diagnostic du COVID-19. Il m’explique que le nombre de kits de diagnostics disponibles est limité et que les critères pour avoir accès aux tests changent tous les jours.
Le test est prioritairement prescrit sur les personnes qui cumulent les symptômes du virus de la grippe et une forte fièvre, les personnes de santé fragile, et celles avec des faiblesses respiratoires.
Si on m’a refusé le test que se passe-t-il?
Le docteur me demande de rester confinée à la maison. L’hôpital donne un masque de protection chirurgical par personne vivant dans un foyer. On m’indique que l’hôpital va me contacter dans 48 heures. Si ma température s’empire, je dois appeler le numéro d’urgence mentionné dans la feuille de consignes de confinement qui m’a été remise.
48 heures plus tard, une stagiaire des HUG me rappelle. Elle confirme mon identité au préalable, puis pose des questions pour confirmer mes symptômes d’il y a deux jours. Enfin elle aborde l’évolution des symptômes. Comme mes symptômes de toux continuent, les HUG m’envoient alors un sms avec un lien Web pour une visioconférence avec un docteur.
Lors de la visioconférence, le docteur pose les mêmes questions sur l’évolution des symptômes. Son verdict : prolongement du suivi à distance, rappel d’un médecin dans les 48 heures.
Un jour après, mes symptômes s’empirent, ma fièvre monte à 38. Cette fois, je suis sûre d’avoir été infectée par le coronavirus. Je retourne à l’hôpital…
Comment faire le test COVID-19?
Pour cette deuxième fois, lorsque j’arrive devant cette tente des HUG, le parcours est plus rapide.
Cette fois-ci, je fais la queue dans la file “fièvre et toux”. Le processus est le même qu’il y a quelques jours : deux arrêts d’infirmiers et infirmières dans la tente pour enfin accéder au médecin dans le bâtiment des HUG.
Je quitte donc la tente. Dans le bâtiment, une surprise m’attend: je ne suis toujours pas éligible au test de diagnostic de la maladie COVID-19. Les critères du moment sont que les symptômes fiévreux doivent durer depuis au moins 7 jours. Ce n’est pas mon cas. Mais, compte tenu des échanges précédents (1ère visite, vidéoconférence), je suis finalement testée.
Le test débute avec un coton tige très long enfoncé profondément dans le nez. C’est peu agréable mais non douloureux. L’échantillon part au laboratoire et je dois m’armer de patience pendant quelques jours. Avant de quitter l’hôpital, on me redonne un masque chirurgical par personne vivant dans le foyer ainsi qu’une nouvelle feuille de consignes de confinement à respecter.
Après le test du coronavirus que se passe-t-il?
Les médecins m’ont expliqué que les résultats du test me seront annoncés sous 48 heures maximum par téléphone. Que le test soit positif ou non, il m’est recommandé de rester chez moi pour un minimum de 10 jours afin de pour ne pas contaminer mon entourage. En attendant les résultats, on me préconise d’acheter du paracétamol 500 mg et de ne pas prendre d’ibuprofène. J’ai la chance de rapidement trouver une pharmacie ouverte. La vente y était limitée à une boîte de paracétamol par personne.
48 heures plus tard, les HUG me contactent par téléphone. L’infirmière au bout du fil reconfirme mon identité et m’annonce que mon cas le test coronavirus a eu un résultat négatif. Elle n’a pas d’autres questions ni de nouvelles recommandations si ce n’est celles déjà prodiguées à l’hôpital. Ainsi se termine mon suivi médical.
Et si le test est positif, que faire?
Les médecins m’ont dit que même si le résultat du test de dépistage COVD-19 est positif, et que l’on est infecté, en général, le virus passe seul avec beaucoup de repos pendant une durée moyenne de 10 jours…
Voici mon expérience. Surtout, si vous avez des symptômes sérieux, n’hésitez pas à aller vous faire tester, à dépister le COVID-19. Comme vous l’avez vu, on peut s’inquiéter, avoir des symptômes et, finalement, ne pas être infecté. C’est aux professionnels de décider si le test est à faire ou pas.
Notre dossier: Covid et les frontaliers
https://welcome-suisse.ch/2020/11/covid-deconfinement-reconfinement-17122.html
https://welcome-suisse.ch/2020/10/coronavirus-aller-travailler-suisse-15828.html
Coronavirus : le « Super Frontalier » face à la double peine
https://welcome-suisse.ch/2020/03/covid19-rht-chomage-partiel-15782.html
https://welcome-suisse.ch/2020/03/change-euro-franc-suisse-covid-19-15699.html
https://welcome-suisse.ch/2020/06/coronavirus-deconfinement-frontalier-16316.html
Dans cet article je partage avec vous mon expérience du dépistage du Covid-19.
D’après mes lectures, j’ai été chanceuse de pouvoir me faire tester en Suisse…
Comment cela se passe-t-il pour vous autres frontaliers qui êtes coincés en France ?
Quelles sont les recommandations ?
Est-ce aussi « facile » de pouvoir être pris en charge ?
Une collègue dans une maison de retraite de Vaud vient de commencer, son employeur lui demande de faire un test Covid en urgence, elle le fait à Evian dimanche : 140€.
Mieux vaut s’organiser !
J’imagine qu’aux CHUV cela aurai été plus simple et moins cher, à voir
J’ai ma nièce qui a eu tous les symptômes du corona toux fièvre etc…et son médecin lui a fait un arrêt mais elle ne pouvait pas se faire dépister c’est uniquement réservé pour les personnes très très fragiles…Ma nièce a 25 ans !
L’achat à la Chine de 640 000 tests express qui se sont avérés insuffisants et pas aptes à détecter le coronavirus fait scandale en Espagne. Les autorités espagnoles ont admis s’être approvisionnées auprès d’un fournisseur chinois qui n’a pas fourni la marchandise requise. Résultat : Madrid doit immédiatement recommander de nouveaux tests car il y a urgence.
J’espère que les européens vont à l’avenir produire chez eux plutôt que de se tourner vers l’Asie. Il faut remettre les européens dans des usines, produire du local, de la qualité, payés les gens de façon à ce qu’ils puissent en vivre, sans devoir compter sur des aides d’état. Nous, les humains oublions vite sans en tirer des leçons.
???
J’espère que ce n’est pas un scoop ! Rassurez vous, les gens sont traités aux anticoagulants, donc rien de nouveau.
Nous avons mis à jour l’article de Kristina,
beaucoup de choses ont changé pour se faire tester depuis la première vague :
https://welcome-suisse.ch/2020/11/test-diagnostic-covid-19-15705.html
Les réponses ont été actualisées :