Ça y est, la rentrée est passée, les enfants sont à l’école et le rythme professionnel recommence.
Cette année, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, on veut tous préserver et faire bon usage de notre capital énergie, temps et argent.
On essaie ici de donner quelques pistes, parfois banales, mais qui peuvent provoquer de bons changements.
On ne va pas encore parler des grands projets des mois à venir (les travaux dans la maison, l’achat immobilier) mais plutôt des petites résolutions qui vont apporter des améliorations tout au long de l’année et qui peuvent faciliter la vie.
Soigner ses relations de proximité
On n’en fait généralement pas une priorité et pourtant les relations peuvent provoquer des changements très agréables au-delà même de la convivialité et du bien-être.
Le transport du frontalier, par exemple, est un véritable défi. Pour qu’un retard ne soit pas une catastrophe, se constituer un réseau avec les autres parents de l’école est une garantie de sérénité. En cas d’imprévus, les enfants ne seront pas amenés à la gendarmerie.
Au travail, c’est la même chose, avoir bâti un solide réseau de collègues permet d’absorber un retard plus facilement.
Choisir les activités qui fatiguent le moins et prévoir des activités de récupération
Pour une bonne harmonie familiale il est important de prendre en compte le facteur fatigue de toute la famille.
Par exemple plutôt que d’inscrire un enfant au hockey à Annecy et l’autre au football à Saint Julien, pourquoi pas tout le monde au Hockey cette année et réserver le foot pour l’année prochaine ?
Une bonne exploitation des weekends est indispensable pour la récupération et les performances de la semaine.
Pourquoi ne pas faire d’avantage d’activités qui ressourcent réellement et se construire des bouffées d’oxygène avec toute la famille ?
Rappel : 10 idées d’escapades inoubliables, skier en France et en Suisse, …
Veiller à son intégration
Etre frontalier, c’est avoir la chance de vivre entre deux cultures. Exploiter les deux est important pour une bonne intégration.
Au travail, avec les collègues suisses, cela peut être facilitée par des petites choses. Pourquoi ne pas parler en « nonante » ou aller faire des activités suisses ?
Se cultiver sur la vie de la région et y participer à peut également avoir de gros impacts sur l’insertion.
Trouver un sport qui ne rime pas qu’avec effort
La résolution du sport … banal, dira-t-on ! Et pourtant beaucoup ne s’en tiennent pas faute de temps, d’argent ou de motivation.
Il y a pourtant beaucoup de nouveaux sports qui sont mis en œuvre pour que le bien-être soit concilié au plaisir tout en ayant un maximum de bénéfices.
Qui, par exemple, ne prend pas de plaisir à danser au rythme de musiques exotiques et joyeuses telles que la salsa ?
Cela mélangé aux disciplines d’aqua-fitness donne une fusion plutôt ludique. C’est ce que l’Aqua Zumba propose, nouveau sport qui permet l’entraînement cardiovasculaire et la tonification du corps. A essayer à Genève !
De plus en plus de sports sont adaptés dans l’eau pour que les exercices soient plus doux avec le corps.
On dit que la fatigue est, pour grande partie, remplacée par du plaisir. Parmi les vertus aquatiques on retrouve également une détente inégalable.
En France voisine le Vitam parc propose par exemple des séances d’Aquabiking.
Il n’y a pas mieux pour se vider la tête et se ressaisir que le sport et le yoga. Parmi les sports les mieux réfléchis on retrouve ainsi le yoga bikram.
Très en vogue, partout dans le monde, ce sport en expansion dans les grandes villes, consiste en des postures mentales et physiques dans une salle humide et chauffée à 40°.
En maillot de bain ou en habits très légers, on en ressort comme si on avait pris une douche. Les premières fois sont très difficiles et pourtant nombreux sont ceux qui deviennent accro !
On se surpasse et on récolte les nombreux bénéfices qui commencent par le mental et se répercutent sur la silhouette et la peau.
A Genève : à 89.- l’offre « découverte » permet de se rendre de manière illimitée et pendant un mois aux séances journalières proposées.
Enfin pour ceux qui bannissent le fitness faute de moyens, de nombreuses salles de sports proposent des offres intéressantes à partir de 29 euros par mois.
Les fitness keep cool (à Ferney-Voltaire et à Annemasse) proposent même un nouveau concept, le sport sans la frime : les miroirs et tout ce qui favorise l’esprit de compétition ne fait pas partie du décor.
Se préparer aux changements
Etre frontalier c’est pouvoir s’adapter aux modifications des deux côtés de la frontière.
C’est du côté des impôts et de l’assurance santé que l’année 2014 s’annonce bouleversante. Avec la suppression des assurances privées en juin il est indispensable de commencer à rechercher le nouveau régime le plus adapté.
La déclaration fiscale va également changer pour les couples mariés qui travaillent dans le canton de Genève.
Une fois les barèmes connus il sera très important de recalculer ses impôts pour pouvoir anticiper.
Il est donc important de revoir son budget régulièrement. Séparer les nécessaire, le confort et l’extra aidera à faire des sélections si la nécessité se fait sentir.
Il faut également se préparer aux variations possibles de l’euro et du franc suisse, ne pas oublier après cette grande période de stabilité que les cours peuvent fortement et rapidement varier !
C’est en effet avant le bouleversement qu’il faut ajuster sa structure de coût.
Ne pas avoir peur des changements
Il est commun qu’une fois les nécessités de la vie courante remplies on ne les remette plus en question.
Ainsi dans cette période aux répercussions financières il serait intéressant de repenser certains coûts de la vie.
Par exemple, a-t-on le bon opérateur ? A partir de quand je peux résilier mon contrat pour des offres plus adaptés à ma situation ? Qu’est ce qui pourrait réduire mes coûts et me faciliter la vie ? Dans ce sujet on fait un rappel sur les téléphones avec 2 cartes sim.
Des frais aussi inévitables que ceux de l’électricité peuvent être repensés. Ainsi l’on sait qu’EDF a augmenté de 5% ses prix en août 2013 et les augmentera à nouveau en 2014 dans le but de faire face aux coûts engendrés.
Beaucoup ignorent cependant qu’EDF n’a plus le monopole depuis la libération secteur pour les particuliers en 2007.
Ainsi certains concurrents comme Poweo Direct Énergie ou GDF Suez en profitent pour faire des offres tout à fait concurrentielles comme des prix fixes pendant deux ans.
Le temps et l’argent consacré au mode de transport choisi peuvent également être repensé. Des nouveautés dans les offres ou les liaisons peuvent nous échapper.
Veiller à sa valeur ajoutée professionnelle
Enfin, on dit qu’en période de crise, le frontalier est le premier viré.
Mais si il est embauché c’est parce-qu’ il présente un intérêt (une compétence, un prix…).
Il est donc important d’identifier les projets et expertises qui seront utiles sur le long terme et s’y positionner.