Une circulaire d’une grande banque de la région frontalière indique précise en août que « la commercialisation des financements adossés aux 3eme piliers est supprimée ».
Nous avions déjà informé nos lecteurs que ce type de montage très courant en zone frontalière n’était pas sans dangers.
Ajoutez à cela une nouvelle fiscalité plus contraignante sur les produits de type 2ème et 3ème piliers, et vous tenez peut-être les raisons de cette volte face.
Une pratique risquée
Certes cette pratique pouvait être rémunératrice pour la banque, mais les dangers sont réels :
- Il y a moins d’amortissement de capital (et donc un risque plus important)
- Elle n’a aucune visibilité sur les versements sur le 3ème pilier
- En cas de mutation, départ, divorce… l’emprunteur peut se retrouver dans l’impossibilité de rembourser ses dettes, même en cas de revente du bien (même avec une plus value)
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Le danger ne vient pas intrinsèquement du montage mais de son utilisation systématique. Faites le test et demandez autour de vous, vous verrez que les propriétaires à avoir souscrit à ce type de montage sont très nombreux (souvent sans en mesurer l’impact).
Plutôt que de prendre le risque cette banque a préféré interdire ce type de financement. Nous verrons dans les mois qui viennent si elle demeure la seule ou si d’autres banques suivent le même chemin.
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