Vous avez accepté la proposition d’embauche d’une entreprise Suisse. Où allez-vous habiter ? en Suisse, en France ? Pour réussir cette nouvelle expérience professionnelle, il est important de ne pas se tromper lorsque l’on choisit sa résidence. Le temps de trajet travail-maison est souvent le premier critère pris en compte. La situation familiale, célibataire ou famille avec enfant entraîne ensuite une succession d’arbitrages.
Les mutations économiques et politiques de ces dernières années ont allongé la liste des critères pris en compte. Quel que soit votre choix de résidence, il ne sera pas irrévocable. Beaucoup de nouveaux travailleurs en Suisse débutent en étant frontaliers, puis, traversent la frontière quelques années après. Des résidents deviennent frontaliers quand la retraite arrive. Ces choix ne sont pas irréversibles… mais mieux vaut les faire de manière avisée. Voici quelques critères de choix.
Sommaire :
- Un choix guidé par la mobilité ?
- Célibataire, choisir d’habiter en France ou en Suisse ?
- L’importance du trajet pour le frontalier célibataire
- Les courses du célibataire en Suisse
- Le logement du célibataire en Suisse
- La fiscalité et les assurances du célibataire en Suisse
- En famille, choisir d’habiter en France ou en Suisse ?
- Les trajets entre la France et la Suisse pour les familles
- Les courses de la famille frontalière
- Le logement pour les familles, en France ou en Suisse ?
- Davantage de choix pour louer en Suisse
- L’école pour les enfants en France ou en Suisse ?
- L’offre médicale et l’assurance maladie en Suisse et en France
- L’importance de réussir son intégration en Suisse
- S’intégrer en Suisse, en France voisine
- La préférence nationale suisse et l’accord cadre avec l’UE
- Choisir d’être frontalier ou résident n’est pas irrévocable
- Notre dossier : Où habiter, en Suisse, en France ?
Un choix guidé par la mobilité ?
Lorsque l’on arrive dans une nouvelle région, le temps et la facilité des déplacements travail-domicile est souvent déterminant pour choisir son lieu de résidence. Le frontalier prend aussi en compte le temps de passage aux douanes, les ralentissements et bouchons aux heures de pointe, les parkings publics Suisses qui coûtent chers. Au delà du temps de trajet, c’est la facture globale de transport (temps et argent) qui est évaluée.
La voiture a longtemps été le moyen de transport privilégié des zones frontalières. Les grands bassins d’emploi que sont Bâle, Genève et Lausanne ont densifié et interconnecté des moyens de transport alternatifs (trains, trams, bateaux, voies vertes …) au bénéfice des frontaliers. Des localisations frontalières arrivent même à avoir des trajets domicile-travail plus pratiques que des résidences suisses. Notre dossier “La Mobilité du Frontalier” et notre article “La mobilité transfrontalière comme sur des roulettes…” décrivent la palette des mobilités transfrontalières. A consulter pour choisir.
Célibataire, choisir d’habiter en France ou en Suisse ?
La situation familiale est un élément déterminant pour le choix de sa résidence. Le célibataire a souvent des choix bien différents de celui des familles.
Généralement, le célibataire qui travaille :
- A des horaires de travail « élastiques »
- Ne rentre pas toujours dîner à la maison
- Se déplace principalement en transport en commun
- Remplit son réfrigérateur par intermittence
- Loue son logement
- Va rarement voir le médecin …
Lorsque le célibataire a un salaire confortable, il choisit fréquemment d’habiter en Suisse.
L’importance du trajet pour le frontalier célibataire
Lorsque l’on débute, être flexible sur son temps de travail est un bon moyen de faire la différence dans un pays où les horaires « à rallonge » ne sont pas fréquents. Ne pas se caler sur un horaire fixe de départ du travail avant le rush de fin de journée peut étendre la durée de transport transfrontalier au-delà du raisonnable.
S’installer en Suisse à proximité de son emploi peut alors éviter la fatigue et le stress de ces longs trajets aux durées aléatoires.
Cela permet aussi de profiter de la vie sociale et culturelle après le travail.
Les courses du célibataire en Suisse
La vie du célibataire n’est pas toujours réglée comme du papier à musique. Etre célibataire donne une certaine latitude pour faire ses courses. Comme la nourriture en Suisse est nettement plus chère qu’en France. Le célibataire résident en Suisse se débrouillera pour remplir épisodiquement un caddie en France voisine (en respectant les quotas des douanes Suisses) et faire ses courses d’appoint en Suisse. Les courses en France ne sont pas un critère déterminant pour le célibataire.
Le logement du célibataire en Suisse
Le jeune célibataire loue ou sous-loue son logement dans un marché de la sous-location suisse qui reste dynamique. Le marché de la location Suisse nécessite un minimum de visibilité. Le bail requiert de s’engager sur trois ans avec obligation de trouver un nouveau locataire si les locaux sont quittés entretemps.
La fiscalité et les assurances du célibataire en Suisse
Le jeune célibataire va moins souvent voir le médecin que le parent de famille nombreuse. Cela lui permet de compenser le coût élevé de l’assurance maladie en Suisse en choisissant une franchise élevée.
Enfin, la fiscalité en Suisse pour un particulier demeure plus intéressante qu’en France. Avec une Confédération Suisse peu endettée, la pression fiscale y est globalement moindre qu’en France.
En famille, choisir d’habiter en France ou en Suisse ?
Le couple avec enfants qui vient de France a un mode de vie bien différent de celui du célibataire :
- Il a des horaires fixes
- Il doit rentrer dîner à la maison
- Il remplit méthodiquement son réfrigérateur
- Il souhaite acheter son logement
- Il souhaite un âge de début de scolarité au plus tôt
- Il sollicite fréquemment son médecin pour ses enfants …
Le couple avec enfant a longtemps plutôt choisi d’habiter en France Voisine. C’est moins systématique maintenant.
Les trajets entre la France et la Suisse pour les familles
Le couple avec enfants s’organise pour gérer au mieux les horaires de travail.
La journée de travail Suisse peut débuter très tôt et se finir tôt. Cela donne une certaine latitude pour éviter les pointes de trafic. Les derniers investissements de mobilité transfrontalière ont densifié des moyens de transport alternatifs pour les frontaliers. Reste à améliorer la prévisibilité des horaires de transport et leur compatibilité avec les horaires des écoles françaises. Ce critère est de la première importance pour les familles. Des zones d’habitation mal desservies par des transports collectifs imposent l’utilisation de la voiture et ses importants coûts associés.
Les courses de la famille frontalière
Avec des enfants en pleine croissance à la maison, il vaut mieux ne pas être trop loin d’un supermarché qui pratique des prix européens … et non suisses.
Le logement pour les familles, en France ou en Suisse ?
Dans tous les pays, le logement est le poste budgétaire le plus coûteux pour les ménages. C’est le cas pour l’achat et pour la location. Le marché locatif familial en Suisse pour les nouveaux arrivants avec un salaire médian a longtemps été presque inexistant. Pendant des années, l’offre de locations s’est située aux deux extrêmes:
- D’une part des prix exorbitants pour les expatriés logés par leur entreprise
- D’autre part des prix standard pour des quartiers « dortoirs »
Les prix des locations sont bien plus élevés en Suisse qu’en France, surtout dans la région lémanique et dans les villes comme Bâle, Fribourg, Neuchâtel.
Une faible offre et des locations chères ont longtemps poussé les familles à s’installer en France Voisine.
L’achat du logement … en France
L’achat de sa résidence principale est moins fréquent en Suisse qu’en France. La Suisse est un pays de locataires. L’apport requis pour obtenir un financement immobilier en Suisse est beaucoup plus important qu’en France. Avant de nombreuses années d’économies sur des salaires suisses, l’achat immobilier du nouvel arrivant se réalise plutôt en zone frontalière française.
Davantage de choix pour louer en Suisse
Les importants projets immobiliers démarrés en Suisse ces dernières années commencent à livrer de nouveaux logements. A défaut d’une baisse de prix, l’offre augmente pour des logements suisses destinés à une clientèle qualifiée “d’intermédiaire supérieure”. On assiste maintenant à l’arrivée en Suisse de familles d’expatriés diplômés, au salaire confortable, qui auraient probablement choisi la France il y a quelques années. Le mouvement inverse se précise avec des retraités suisses qui n’ont pas réussi à acheter leur logement pendant leur période d’activité et des résidents suisses aux revenus plus modestes. Ils changent de pays de résidence et gagnent en m² habitables.
L’école pour les enfants en France ou en Suisse ?
Il y a d’excellentes écoles dans les communes de France voisine. Des maîtresses et des maîtres de petites classes bien formés, une institution structurée. Elles soutiennent largement la comparaison avec l’enseignement public primaire Suisse. Dans certaines zones de France voisine, un environnement international avec de nombreux enfants d’expatriés anglo-saxons contribue à élever le niveau de langues.
Néanmoins, le niveau du collège suisse (le lycée en France) apparaît bien plus élevé que celui des lycées de France voisine. C’est le double effet de l’orientation vers les filières professionnelles qui se fait tôt en Suisse et les successions de réformes françaises qui ne semblent pas toujours orientées vers la recherche d’excellence.
D’un strict point de vue scolaire, le meilleur parcours pourrait débuter dans les petites classes en France puis passer en Suisse pour le lycée.
L’offre médicale et l’assurance maladie
En matière d’accès aux soins, des zones frontalières françaises ont vu leur situation se dégrader dans le pays de Gex, l’Ain et dans le Jura souvent qualifié de “désert médical”. D’autres se sont améliorées comme Annemasse et la vallée de l’Arve. La pandémie et la saturation des hôpitaux français a contribué à mieux considérer le système de santé suisse. C’est paradoxal au vu du nombre de professionnels de la santé formés en France qui pratiquent en Suisse. En effet, la qualité du système de santé suisse vient aussi de son nombreux personnel formé en France.
Quand aucun parent ne travaille en France, l’accès au système de soins suisse n’est pas un critère de choix de résidence entre la Suisse et la France. En effet, un frontalier qui réside en France peut choisir d’affilier la totalité de sa famille dans le système de santé Suisse.
Mais attention, ce n’est pas le cas si l’autre parent travaille en France. Dans ce cas, les enfants qui résident en France et le parent qui travaille en France seront couverts par le système de santé français.
Selon la configuration familiale et le pays de travail des parents, les différences de coût d’assurance maladie peuvent être très importantes. Pour une même couverture, le budget d’assurance maladie du frontalier est beaucoup moins élevé que celui du résident suisse. Cela peut être un critère de choix du pays de domicile.
L’importance de réussir son intégration en Suisse
Lorsque vous aurez choisi votre lieu d’habitation, c’est une commune de France voisine ou de Suisse qui va vous accueillir. Pour votre qualité de vie future, il est crucial de réussir votre intégration.
Ne pensez pas qu’une intégration d’une famille de parisiens dans une commune de Haute Savoie sera naturellement plus facile qu’une intégration à Lausanne ou Genève. Une installation à Mulhouse peut être plus difficile qu’à Bâle.
Lorsqu’il y a des enfants, l’intégration est encore plus importante. Votre enfant ne grandira pas de la même manière d’un côté de la frontière ou de l’autre. Les opportunités qui s’offriront à lui ne seront pas les mêmes. Il convient donc de commencer par définir son horizon de temps. Selon si vous prévoyez de travailler en Suisse pour 3 ans ou de manière indéfinie, vos choix d’installation ne seront pas les mêmes.
S’intégrer en Suisse, en France voisine
S’intégrer, c’est se faire des amis, entretenir de bonnes relations de voisinage, prendre un verre avec ses collègues après le travail, participer à la vie locale, faire partie d’une communauté. Y contribuer est essentiel pour s’intégrer. Ne pas penser qu’il suffit de parler la même langue -le français- pour se comprendre. Un pays, une région a une culture, un mode de vie, des références qui lui sont propres.
Ainsi, par définition, le travailleur frontalier, qui rentre en France voisine tous les jours aura plus de difficultés à s’imprégner de la culture suisse, à s’intégrer, être accepté sur son lieu de travail que s’il réside en Suisse.
Qu’il soit résident ou frontalier le nouvel arrivant participera aux activités de la commune, portera des initiatives de proximité, contribuera aux enjeux locaux. C’est ainsi que se fait le passage du statut de « frontalier » ou de « résident étranger » à celui d’acteur du local qui ne limite pas son horizon à la frontière.
La préférence nationale suisse et l’accord cadre avec l’UE
Ces dernières années, de nouvelles contraintes ont incité les nouveaux arrivants à choisir une installation en Suisse. La préférence nationale suisse à l’embauche a commencé à s’appliquer pour certaines activités durement touchés par le chômage. Des postes bancaires se sont fermés aux non résidents suisses. Il arrive que des recruteurs prennent en compte la différence de coût de la vie en France et en Suisse pour rémunérer davantage un travailleur résident qu’un travailleur frontalier. Dernièrement, des contraintes réglementaires françaises sur le nombre de jours de télétravail transfrontalier peuvent aussi inciter au choix d’une résidence en Suisse.
A cela s’ajoutent les incertitudes sur l’Accord-Cadre en préparation avec l’Union Européenne (Union Européenne). Cet accord n’a toujours pas abouti et les oppositions suisses sont fortes. Elles sont portées par rien de moins que les syndicats et le parti agrarien UDC (Union Démocratique du Centre). Dans la négociation globale d’accès au marché européen suisse, de la préservation du marché du travail Suisse et des mesures d’accompagnement, les frontaliers seront-ils impactés ? N’auront-ils pas intérêt à résider en Suisse ?
Choisir d’être frontalier ou résident n’est pas irrévocable
Allez-vous donc choisir d’être frontalier ? La réponse dépend beaucoup de la situation familiale du nouvel arrivant, de facteurs financiers et de qualité de vie. La réponse dépend aussi de choix de vie personnels : s’impliquer au quotidien, s’intégrer dans la vie du lieu où l’on travaille, ou bien considérer le pays de son travail uniquement comme une source de revenus et choisir de vivre, de s’intégrer ailleurs, dans un autre pays, avec d’autres mentalités.
Cela étant, la réussite de son intégration peut amener, dans un deuxième temps, à changer de côté de la frontière comme on le remarque régulièrement : des résidents qui deviennent frontaliers et vice versa. Cette décision, ce choix de résidence n’est donc pas irrévocable.
L’important semble être de choisir une localisation en accord avec chacune des étapes de sa vie.
Le Dossier : Où habiter, en Suisse, en France ?
https://welcome-suisse.ch/2020/08/teletravail-frontalier-25-le-repit-16724.html
https://welcome-suisse.ch/2020/08/le-teletravail-frontalier-suisse-14462.html
Voici la mise à jour d’un article de mai 2011.
Beaucoup de critères ont changé depuis.
Bonne lecture !
Si je peux me permettre, je ne conseillerai pas d’attendre le Gymnase (lycée) pour mettre ces enfants en Suisse cela est bien trop tard et ceux pour 2 raisons :
Donc a mon sens aussi bien pour L’allemand que pour préparer l’entrée au Gymnase qui se fait que sous condition d’une certaine moyenne en 11H il est fortement recommandé que les Français qui veulent faire leur scolarité en Suisse intègrent le cursus scolaire Suisse avant 10 ans ou 12 ans grand max. De plus j’ai constaté avec des amis Français résident en Suisse que la différence de niveau en maths/physique se fait déjà ressentir dès la 8-9H soit 11-12 ans. Donc après il faut rattraper et la Suisse fera redoubler si le niveau n’est pas suffisant, je connais 2 cas dans ce cas et pourtant ils avaient un très bon niveau en France en maths.
Aussi chaque canton a ces particularités par exemple sur Vaud on peut suivre des cours intensifs de Maths, physique, robotique, chimie, programmation …gratuitement dès 8 ans a l’EPFL sur son temps libre le mercredi apm ou samedi. C’est quand même une chance incroyable.
Dans le canton de Fribourg si l’on veut on peut mettre son enfant en mode bilingue Français(Allemand dès 4 ans. Une chance incroyable.
Les classes sont limités a 20 souvent dans les 17-18 par classe, beaucoup moins nombreux qu’en France donc les élèves sont mieux encadrés et les élèves en difficultés mieux suivis.
Pour toutes ces raisons je ne conseillerai pas d’attendre le Gymnase (lycée) pour déménager en Suisse afin que ces enfants suivent le cursus scolaire Suisse. L’idéal serait a mon sens qu’ils intègrent le cursus scolaire au max 8 ans.
A Lire votre poste on a l’impression que si on est une famille Française il est normale d’être frontalier, logement moins chère, nourriture moins chère… mais ça ne coule pas de source. Le consulat de France en Suisse dénombre 205’000 Français enregistrés en Suisse en 2020. Or ils précisent bien que le nombre est bien plus grand en réalité car beaucoup de Français ne sont pas enregistrés a l’ambassade comme moi et ma famille. Le nombre total de Français qui résident en Suisse est estimé autour des 270’000 ( a mettre en perspective avec 168’000 Frontaliers Français qui travaillent en Suisse). Parmi ces 270’000 Français résidant en Suisse beaucoup sont des familles comme la mienne. Dans la classe de mes 2 filles scolarisées en Valais (mon autre enfant n’est pas encore scolarisé), au moins 15% des enfants de leurs Classes sont Français (alors que la France n’est qu’a 25mn en voiture). Et quand on habitait à Genève on était plutôt de l’ordre de 20-25% d’enfants Français dans la classe de ma plus grande. Tout ça pour dire qu’énormément de familles Françaises optent pour résider en Suisse et non être frontalier. Après je dirai qu’en général se sont plutôt des familles françaises qui exercent des professions intellectuelles (ingénieur, informaticien, cadre, médecin…). On ne trouve quasiment pas de familles Françaises avec des emplois peu qualifiés, la différence vient de là a mon avis.
Je dirais pas tout le temps. Je prends l’exemple ou j’habite en Valais a Vouvry. On est a 30mn d’Evians (ville Française la plus proche et bien les logements sont moins chère ou j’habite qu’a Evians en France.
Cette affirmation est surtout valable pour Genève ou là clairement les logements en France voisine sont bien moins chères. Bâle Aussi. Mais c’est normal se sont des grand centre urbain donc forcement la périphérie est moins chère.
Mais ce ci n’est pas vrai avec le Valais. Le Valais a des loyers plus bas qu’Evians (ville Française la plus proche du Valais). Ce n’est pas vrai avec le canton de Fribourg. Ville Française la plus proche de c’est Evians ou les loyers sont plus ou moins identiques que dans le canton de Fribourg (on peut même trouver des village moins chère dans le canton de Fribourg qu’Evians).
Pour Vaud ça dépend énormément. Les villes de la banlieue de Lausanne on a des prix de logement identique a Divonne les bains, ville Française la plus proche de Lausanne. On peut facilement trouver dans le canton de Vaud des prix moins chère que dans le pays de Gex, dans des villages a 20mn de Lausanne. Je vous invite a regarder les prix des logements a Moudon (15.-20mn) de Lausanne ou a Paézieux (15mn en train du centre de Lausanne). Vous seriez surpris les loyers sont bien plus bas que Divonne ou même Evians. Ceux qui travaillent a Aigle dans le canton de Vaud pratique des prix équivalent ou légèrement plus bas que sur Evians (ville Française la plus proche).
Donc je dirai que c’est surtout valable pour Genève et Bâle qui sont 2 grand centre urbains collés a la frontière. Il est donc normal que ces centres urbains soient plus chères que leur périphérie, au même titre que Paris sera forcement beaucoup plus chère que la banlieue parisienne, ceci est valable dans le monde entier.
Ayant été frontalière, ayant habité à Genève et maintenant en Valais, ayant été locaitaire en Suisse puis propriétaire voici ma conclusion. Si on est célibataire exerçant dans des professions intellectuelles aucune question a se poser dans tous les cas je conseillerai la résidence. Les avantages de la résidence ont été détaillé mainte fois sur ce forum, je ne vais pas les répéter.
Si on exerce une profession peu qualifiée a faible salaire dans le canton de Genève ou a Bâle ville je conseille d’être frontalier.
Si on est une famille plusieurs enfants en bas âges dont les parents travaillent a Genève/Bâle je conseillerai d’être frontalier (la garde de l’enfant, et les logements sont bien plus chères a Genève) sauf si on a un très gros salaire et sauf si la man veut rester a la maison pour garder son enfant. Et de venir résider dans le canton de Vaud une fois que les enfants ont plus de 4 ans donc en âge d’aller a l’école.
Si on est une famille avec enfants en bas âge dans d’autres cantons et que l’on exerce une profession intellectuelle je conseillerai la résidence. Lausanne par exemple subventionne beaucoup ces places de crèche, les prix varient beaucoup en fonction du revenu, la charge financière de la garde peu être facilement supporté par son salaire.
Si on est une famille avec enfants scolarisables en Suisse je conseillerai dans tous les cas la résidence en Suisse : système éducatif, meilleur avenir pour les enfants et tous les avantages de la résidence… Pour les parents qui travaillent a Genève je conseillerai de se loger (location ou achat sur la cote vaudoise) ou l’on peut trouver des prix qui se rapprochent du pays de Gex en France et pour ceux qui travaillent a Bâle, plutôt s’éloigner vers Bâle campagne Ou les logements et impôts sont plus bas que sur Bâle ou même le Jura qui n’est pas si loin de Bâle ou les prix des logements sont équivalent a Saint louis par exemple.
Bonjour.
Je dirai que cela depend, mais beaucoup de Francais autour de moi sont frontaliers. Le cout global de la vie est moindre en gl. Voila pourquoi nous sommes dans cette situation. Je parle de Geneve et environs. Nous preferions tous avoir 5 mins de trajet et bien vivre. Mais souvent cela ne vaut pas le cout. Certes peut etre quand les salaires sont a 200 K CHF par famille ca peut mieux passer un loyer ou la nourriture, mais si comme moi une seule personne travail et l’autre s’'occupe des enfants, le cout est trop fort.