Vendredi 23 septembre 2016, le Conseil d’État a annoncé vouloir prolonger la fermeture de quatre douanes du canton de Genève aux heures pendulaires, forçant ainsi de plus de 10 000 véhicules à se rabattre sur Bardonnex entre 7 heures et 8 heures du matin.
L’annonce de cette nouvelle a provoqué un véritable tollé auprès des frontaliers et de l’ARC syndicat mixte qui voit dans ce projet une décision purement électoraliste. Ainsi, les douanes de Sezegnin, Certoux, Soral 2 et Chancy pourraient voir, dans les prochaines semaines, leurs horaires de fermeture prolongés jusqu’à 8 h 30, contre 6 heures actuellement.
Selon le conseiller d’État à la mobilité, Luc Barthassat, il s’agit avant tout d’une mesure de sécurité. Les communes concernées sont saturées par le trafic pendulaire qui peut atteindre 8 000 passages par jour et rencontrent d’importants problèmes de sécurité notamment vis-à-vis des enfants. L’objectif est donc d’étudier les répercussions de ces fermetures sur le trafic automobile afin de prendre, par la suite, de nouvelles mesures pour améliorer la circulation aux heures de pointe.
Reste qu’avec plus de 56 000 véhicules par jour, la douane de Bardonnex est déjà saturée. Augmenter le trafic d’un tiers n’apparaît pas comme une solution viable pour le maire de Saint-Julien, et devrait plutôt semer le chaos, selon ses propres termes. L’ARC syndicat mixte estime, quant à lui, que cet afflux supplémentaire augmentera le trajet de chaque frontalier d’une vingtaine de minutes.
Aménager la douane de Bardonnex
Autre point de discorde soulevé par les élus français et l’ARC : cette décision semblerait avoir été prise unilatéralement et sans étude préalable des potentielles conséquences. Toutefois, saturer Bardonnex pourrait s’inscrire dans une stratégie plus vaste qui consisterait à faire débloquer des fonds par la Confédération et le gouvernement français afin d’aménager Bardonnex, et soulager le trafic pendulaire en constante augmentation.
Si aujourd’hui de nombreuses alternatives existent au tout voiture, à l’instar de la CEVA, des lignes de bus, des trams, des P + R ou du covoiturage, elles ne semblent toujours pas suffisantes et ne convainquent pas une majorité de frontaliers.
Courant octobre, un groupe de travail, entre Français et Suisses, se réunira pour étudier le problème et mettre en œuvre des solutions pérennes.
j^'espere que MST ne fait pas partie du « groupe de travail » coté francais, sinon dans 2 ans ils y sont encore… et les douanes toujours fermées
elle va être virée dans pas longtemps
Thank god…