Baisse générale sur les taux d’intérêts des prêts en devise (et en euros) en ce début d’année 2014.
Les banques pratiquent une forte concurrence et proposent d’excellentes conditions de financement pour tous les dossiers.
On peut noter un très léger assouplissement des conditions d’accès au crédit, mais les critères restent drastiques notamment sur l’apport.
Les conditions de financement de prêt en devise
Les acheteurs frontaliers ont subit coup sur coup tout une série de mauvaises nouvelles (fin de l’assurance privée, hausse des impôts à la source…) cela a impacté le marché qui a enregistré un léger frein durant le dernier trimestre 2013.
Les banques cherchent peut être à relancer leur activité crédit, avec une politique de taux plus agressive.
Quoi qu’il en soit, l’embellie est quasi-généralisée, avec les banques très bien placées qui maintiennent leurs taux bas, et d’autres qui reviennent en force dans ce marché très concurrentiel.
En terme d’acceptation, on note un léger assouplissement. Rien de comparable à ce qu’il se pratiquait il y a quelques années, mais tout de même, les banques étudient avec plus de soin un dossier plutôt que de donner un refus immédiat.
L’apport reste la paramètre numéro 1. Un gros apport c’est pour la banque :
- L’assurance d’un profil épargnant
- Une garantie hypothécaire facile à obtenir
- Un risque de change contrôlé en cas de revente avant terme
- Un « amortisseur » en cas de secousse sur le marché immo
Bref, un risque global très diminué. En contrepartie, les banques pratiquent des conditions plus attractives.
Apport, épargne, travaux…
Un conseil si vous envisagez de faire des travaux dans votre acquisition : plutôt que de garder de l’épargne pour les réaliser, injectez celle-ci dans le projet et faites financer vos travaux, le montant emprunté sera identique, mais l’apport proportionnellement plus important !
Exemple : achat 400’000 €, travaux 100’000 €, apport 130’000 € avec et sans inclusion des travaux dans le projet bancaire :
- Sans les inclure il reste 30’000 € d’apport pour 400’000 € à financer soit 7,5% d’apport
- En les incluant il reste 130’000 € d’apport pour 500’000 € à financer soit 26% d’apport
Le montant financé reste au final le même (370’000 €), mais dans le second cas, le taux appliqué pourra être bien meilleur !
Les taux en devise d’avril 2014 (région de Genève)
Taux fixe en devise
15 ANS | 20 ANS | 25 ANS | |
---|---|---|---|
Meilleur taux | 2,13% | 2,26% | 2,60% |
Taux moyen | 2,40% | 2,60% | 3,00% |
Taux révisable capé +1 en devise
15 ANS | 20 ANS | 25 ANS | |
---|---|---|---|
Meilleur taux | 1,60% | 1,65% | 1,70% |
Taux moyen | 2,20% | 2,30% | 2,40% |
Taux variable pur (taux libor)
Le LIBOR CHF 3 mois reste toujours très stable, à 0,016%, les taux capés au delà de 1% et les taux révisables purs ne se justifient que pour des durées très courtes.
Ils sont actuellement très peu pratiqués, et l’offre réduite ne favorise pas la concurrence.
Autres régions frontalières
Les autres régions frontalières affichent des hausses de taux similaires. Les conditions restent globalement les mêmes, avec quelques efforts pour les plus beaux dossiers.
Les taux euro sur France
Les taux pratiqués en euros sont extrêmement intéressants en ce moment. S’ils restent globalement supérieurs d’environ 0,8% aux taux en devise, ils n’en restent pas moins historiquement bas.
Pour un financement d’investissement locatif ou de résidence secondaire… ce type de financement s’avère tout à fait adapté.
Pour les dossiers les plus contraints, il est intéressant de noter que ce financement propose des crédits sur des durées jusqu’à 35 ans avec des conditions actuellement très raisonnables.
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