Le projet d’agglomération franco-valdo-genevois est créé en 2007 par la signature d’une Charte d’engagement entre la France et la Suisse.
Le 3 mai 2012, cet ambitieux projet change de nom pour « Le Grand Genève ».
Le CEVA, aujourd’hui en construction, est une de ses réalisations.
Ce projet concerne deux pays, deux cantons, 211 communes, 915’000 habitants et 385’000 emplois.
Il est approché par quatre autorités, dont l’Etat français, la région Rhône-Alpes, la Confédération suisse et les départements avoisinants, mais implique aussi la SNCF et les CFF. Son coût a été calculé à 1,5 milliard de francs suisses, pris en charge par les différentes intervenants.
En l’espace de 5 ans, cette coopération a permis le lancement des travaux du CEVA, la réalisation de nouvelles lignes de tramway, la charte transfrontalière emploi-formation et un projet agricole d’agglomération.
Les passages aux frontières
Selon la Ville de Genève, les frontières entre la Suisse et la France comptent environ 500 000 passages par jour :
- 120’000 avec la frontière de St-Iulien
- 36’000 avec la frontière du Chablais
- 104’000 avec la frontière du pays de Gex
- 163’000 avec le canton de Vaud
Au total, 72% des passages de frontière la semaine sont liés au travail, à la formation et aux déplacements professionnels.
Parmi toutes les personnes qui traversent les frontières, approximativement 50’000 sont des frontaliers et les flux les plus importants en densité viennent d’Annemasse (45%).
Rôle et apport du CEVA
Le projet de raccordement du réseau ferré helvétique au réseau français par la création d’une liaison Cornavin-Eaux-Vives—Annemasse (CEVA) a été imaginé il y a maintenant un siècle !
- 1912 : Convention signée par la Confédération helvétique, le Canton de Genève et les CFF
- 1939 : projet réactivé après avoir été laissé en suspend pour des raisons économiques
- 2001 : projet remis à l’ordre du jour
- 2010 : commencement des travaux
- 2016 : fin prévue des travaux
Le tronçon CEVA constitue un nouveau réseau RER de 230 km, qui permettra de relier les zones fortement urbanisées qui seront amenées à accueillir plusieurs centaines de milliers d’emplois et d’habitants supplémentaires dans les 20 prochaines années, puisque Genève a besoin d’espace.
Ce réseau permettra d’irriguer une agglomération dans son ensemble et complétera l’offre des transports publics urbains : il contribuera à améliorer la mobilité douce.
Enfin, cette nouvelle offre de transport permettra de développer l’économie puisque le bassin de l’emploi sera alors élargi.
De nouveaux logements pourront être réalisés au long son tracé développant ainsi l’offre en zone frontalière.
Et vous, que pensez-vous du choix de l’appellation « Grand Genève » pour ce projet d’agglomération ?
Sylvie
Je pense que ca sera un vrai plus pour la region et pour l economie en general.